1. Immobilier
  2. Actualités immobilières à GAILLAC
  3. La population du Tarn continue de croître grâce « à l’influence de Toulouse »

La population du Tarn continue de croître grâce « à l’influence de Toulouse »

Publié le 17/06/2024
L’institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a révélé une nouvelle étude sur la démographie du Tarn : le département continue de croître grâce « à l’influence de Toulouse à l’Ouest » selon l’organisme.

Tarn Toulouse démographie

Vue sur la cathédrale Saint Cecilia d’Albi, France. / Photo d’illustration ©Nata Shilo com via Shutterstock

Le Tran continue de voir sa population croître. C’est ce que révèle la dernière étude de l’institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiée le 23 avril dernier. Au 1er janvier 2024, 398 800 personnes habitent dans le Tarn. Ce qui en fait le cinquième département le plus peuplé d’Occitanie. Depuis 2015, le Tarn a vu le nombre de ses habitants augmenter de 1 400 personnes par an.

Toulouse, soutien du Tarn

Selon les données de l’Insee, l’Ouest du Tarn bénéficie de la proximité de la métropole toulousaine : « La démographie augmente particulièrement le long de l’axe Toulouse-Albi, où l’autoroute A68 a été mise en service par tronçons successifs entre 1973 et le début des années 2000 », déclare l’Insee. Cependant, cette croissance n’est pas homogène sur le territoire. « Les zones montagneuses du Sidobre au Nord-Est de Castres ainsi que les monts de Lacaune et la Montagne Noire au Sud de Mazamet continuent de perdre des habitants », révèle l’étude.

En plus d’avoir une population qui se développe, le département se rajeunit. 28 % des nouveaux arrivants sont âgés de 25 à 39 ans et 18 % sont mineurs. « Souvent cadres ou exerçant une profession intermédiaire, ils travaillent principalement dans la métropole toulousaine », détaille l’organisme.

Une forte croissance qui n’est pas sans conséquences

Cette démographie croissante n’est pas sans conséquences. Les habitats individuels restent majoritaires sur le département puisque huit logements sur dix sont des maisons selon l’étude de l’Insee. « Les résidences principales sont souvent sous-occupées. La consommation d’espace est élevée au regard du nombre de nouveaux ménages », prévient l’Insee. De plus, les actifs résidents sont de plus en plus nombreux à travailler hors du département. Cela contribue à la saturation des axes à destination de l’agglomération toulousaine.

Suivez l’actualité immobilière et rejoignez-nous